L’assurance vie demeure un placement financier populaire en 2018, offrant aux épargnants une panoplie d’options pour répondre à leurs besoins spécifiques en matière de garanties, de rendement et de fiscalité. Cette année, les compagnies d’assurance redoublent d’efforts pour proposer des contrats toujours plus avantageux et diversifiés. Effectivement, la concurrence accrue entre les acteurs du marché incite à l’innovation et à la personnalisation des offres. Les investisseurs disposent désormais d’une multitude de choix pour optimiser leur épargne, que ce soit en termes de supports d’investissement, de garanties ou de modalités de versement des primes.
Plan de l'article
Préparer sa retraite : comment choisir les options de versements
Les options de versement constituent l’un des éléments cruciaux du choix d’un contrat d’assurance-vie. Elles permettent effectivement à l’épargnant de moduler le montant et la fréquence des primes versées sur son assurance-vie, selon ses capacités financières et ses projets futurs. Les contrats proposent généralement trois types de versements : périodiques (mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels), libres programmés (possibilité pour l’épargnant de planifier ses investissements à moyen terme) ou encore les versements exceptionnels qui peuvent être effectués ponctuellement.
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Les compagnies d’assurances ne se contentent plus simplement d’offrir ces options basiques aux épargnants. Certaines proposent désormais des options plus complexes telles que la possibilité de diminuer temporairement le montant des primes ou encore la faculté de transformer automatiquement une partie du capital garanti en rente viagère lorsque le contrat arrive à échéance.
Certains assureurs ont mis sur pied des offres spéciales exclusives pour leurs clients existants afin qu’ils puissent profiter pleinement et efficacement de leur assurance-vie. À titre illustratif, on peut citer la mise en place de systèmes d’avances automatiques sans frais supplémentaires pour ceux qui ont souscrit un contrat depuis plusieurs années déjà, ainsi que divers programmes de fidélité accordés aux épargnants réguliers.
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Vous devez bien étudier les différentes clauses particulières du projet envisagé. De ce fait, vous devez vous faire accompagner par un expert en gestion de patrimoine pour être sûr de bien comprendre les terminologies et éviter tout litige futur avec la compagnie d’assurance-vie.
Gestion financière de votre retraite : quelles options s’offrent à vous
Les contrats d’assurance-vie proposent aussi des options de gestion financière, qui permettent à l’épargnant de choisir les supports d’investissement sur lesquels sera placée son épargne. Ces options peuvent être déterminantes pour la performance et la rentabilité du contrat.
On distingue généralement deux types de supports : les fonds en euros, qui sont garantis en capital et offrent une rémunération fixe annuelle, et les unités de compte (UC), qui sont investies dans des actions, des obligations ou encore dans l’immobilier. Les UC présentent un risque plus élevé mais peuvent aussi offrir un rendement supérieur sur le long terme.
Selon leur profil d’investisseur et leurs objectifs patrimoniaux, il est primordial de bien comparer ces différentes options avant toute décision importante liée au choix du contrat afin d’avoir une vision claire sur ses attentes personnelles. Les options de gestion financière offrent une grande flexibilité aux épargnants en termes d’allocation et de répartition des investissements. Vous devez bien étudier les différentes options qui vous sont proposées avant toute souscription à un contrat d’assurance-vie.
Retraite : comment bien choisir les options de bénéficiaires
Au-delà des options de gestion financière, les contrats d’assurance-vie proposent aussi des options de bénéficiaires, qui permettent à l’épargnant de déterminer le ou les personnes qui recevront le capital en cas de décès. Il existe plusieurs options :
La clause standard : la clause standard désigne un ou plusieurs bénéficiaires désignés par l’assuré lors de la souscription du contrat. En cas de décès, c’est cette personne (ou ces personnes) qui percevra le capital.
La clause avec répartition : cette option permet à l’épargnant de préciser la part du capital que chaque bénéficiaire doit recevoir.
La clause bénéficiaire acceptante : dans ce cas, les bénéficiaires doivent donner leur accord avant que le capital ne leur soit versé.
La clause changement d’affectation : cette option permet à l’épargnant de changer facilement et rapidement le(s) bénéficiaire(s) en cours de contrat sans avoir besoin d’un acte notarié.
Pensez à bien différencier les différentes options disponibles dans son contrat afin qu’il puisse choisir celle qui répond le mieux à ses attentes personnelles. Les différentes options offertes dans une assurance-vie peuvent grandement influencer sa performance et sa rentabilité sur le long terme ainsi que sa capacité à transmettre son patrimoine aux héritiers directs.
Fiscalité de la retraite : quelles options pour réduire vos impôts
En plus des options de gestion financière et de bénéficiaires, les contrats d’assurance-vie proposent aussi des options fiscales qui peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité du contrat. Premièrement, il faut rappeler que l’assurance-vie offre une fiscalité avantageuse en matière d’imposition sur le revenu et sur les successions.
Pour ce qui est de l’imposition sur le revenu, les intérêts générés par le contrat ne sont pas soumis à l’impôt tant qu’ils restent dans le cadre du contrat. En cas de rachat partiel ou total, seuls les intérêts générés seront imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu si ces derniers dépassent 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune.
Concernant la transmission du capital aux héritiers directs après décès, là encore la fiscalité peut être très intéressante selon certaines conditions :
Le capital versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) lors du décès n’est pas pris en compte dans la succession jusqu’à hauteur d’un abattement annuel global (tous contrats confondus) fixé actuellement à :
Au-delà de cette somme légale forfaitairement exonérée d’impôts, dans chaque ligne civile concernée, les capitaux seront soumis à une taxation suivant un barème fiscal progressif qui va de 20% à 31%.
Depuis le décès hors succession en mars 2011, les contrats d’assurance-vie ouverts avant l’âge de soixante-dix ans sont soumis aux droits spécifiques suivants :
• Jusqu’à la somme globale exonérée (voir ci-dessus), les capitaux bénéficient d’un abattement fixe et personnel égal à : €
Il faut noter que ces règles fiscales peuvent être modifiées par la législation en vigueur. Il est donc recommandé de se renseigner régulièrement sur l’évolution des lois et règlements dans ce domaine.
Certains contrats d’assurance-vie offrent aussi des options fiscales spécifiques telles que le rachat partiel programmé ou encore la clause d’accroissement. Ces options permettent notamment une optimisation fiscale lors du transfert du capital entre conjoints ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS).
Il est primordial pour tout souscripteur potentiel d’une assurance-vie d’être bien informé sur les différentes options proposées par les contrats afin qu’il puisse choisir celle qui correspondra le mieux à ses besoins personnels et familiaux. L’aide professionnelle peut être précieuse, effectivement, pour faire votre choix.